Pierre Sinibaldi
malgré une première saison peu glorieuse continue son projet de
reconstruction du club, toujours avec une politique de jeune. La désormais traditionnelle
saignée annuelle de doubles Champions de France continue. Yvon Douis s’envole à Cannes tandis que son grand complice
Théo rejoint Montpellier laissant comme seul témoin des heures de gloire du
club le portier Hernandez. Le meilleur buteur de la saison passé, Philippe
Piat, quitte lui aussi le rôcher. Celui qui
deviendra bien plus tard le président du Syndicat International des
Footballeurs Professionnels ne sera resté qu’une seule saison en
principauté.
L’ensemble du milieu de terrain doit ainsi être
repensé et l’attaque consolidé. Fidèle à son projet, Sinibaldi
fait confiance aux jeunes. L’entraîneur de l’ASM recrute un tout jeune
ailier gauche de 21 ans, Pierre Dell’Oste et
intègre dans l’effectif professionnel un jeune milieu de terrain formé au
club, Gérard Garino.
Cependant cette équipe manque dangereusement
d’expérience et cela se fait une nouvelle fois fortement sentir lors de la
très décevante première partie de saison, c’est pourquoi le club fait
d’urgence appel à l’expérimenté Bora Milutinovic à la trêve hivernale. Si le stratège
yougoslave qui sera plus tard le grand entraîneur que l’on connaît n’aura
pas l’apport attendu, l’ensemble du groupe s’en sort pourtant beaucoup
mieux.
Garino s’affirme au
milieu de terrain tandis que Dell’Oste s’intègre
bien, jusqu’à devenir le meilleur buteur du club. Au final, la saison est
positive compte tenu des circonstances, Monaco finit à la onzième place et
entame à nouveau une phase de progression avec sa toute nouvelle
génération. On se dit alors que le travail de Sinibaldi
va finir par paye
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