La deuxième saison de Monaco parmis l’élite va offrir son lot de réussite mais aussi
de déception. Si le bilan comptable de l’ASM est très proche de celui de la
saison dernière, avec le même nombre de point notamment, le championnat fut
si disputé et si serré que le club de la principauté ne finira cette
fois-ci qu’à la 14ème place, à un point de la relégation.
Si la richesse offensive de l’équipe avec les argentins
Battistella et Conti bien épaulé par deux jeunes
de l’équipe de France militaire (Bruey et Stopyra) avait démontré la qualité de ce secteur, c’est
en défense que l’équipe de la principauté était la plus solide. Malgré sa
quatorzième place et son envie d’aller toujours de l’avant, Monaco finira
avec la meilleure défense du championnat. La lourde perte de son pilier
Lazare Gianessi, victime dès septembre d’une
grave affection pulmonaire qui lui coûtera sa carrière avait obligé Louis Dupal à reconsidérer son secteur défensif alors que la
saison était largement entamée. En plaçant Zitouni
en lieu et place de Gianessi et reconvertissant
le demi Ludo au poste d’arrière gauche, Louis Dupal
forma ainsi un trio défensif Pirroni-Zitouni-Ludo avec les moyens du bord qui se révélera
être la défense la plus solide de France. Offrant ainsi à Dupal et au président Campora
père une certitude et une solide base pour continuer à progresser dès la
saison suivante.
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