Débarquant d’Algérie, ce défenseur
français polyvalent est repéré par l’entraîneur Jean Luciano au début de la
décennie 70. Pendant 3 saisons, Vitalis est en
apprentissage à Monaco et malgré les résultats difficiles du club, il ne
s’impose pas. Il signe alors au FC Tours où il lance véritablement sa
carrière. Mais l’AS Monaco qui ne l’a jamais perdu de vue et le récupère
pour la saison 1978.
Surnommé « Le marquis » en rapport à l’ancien nom de sa
famille dont la particule est depuis perdue (Vitalis
de Neuville), Vitalis fait preuve d’une activité
débordante. Bien que droitier, il s’impose sur le côté gauche de la défense
et participe au renouveau du club (un titre 1978, une coupe 1980).
Lors de la saison 1982, Gérard Banide le
reconverti au poste de défenseur central afin de compenser un Roland Courbis sur la pente descendante. Il s’y impose comme
un des tous meilleurs libéros du championnat. Devenu capitaine de l’équipe,
Vitalis joue juste et sait répondre présent
lorsque le match se durcie, ce qui atout précieux pour une équipe joueuse
mais parfois réduite au silence contre un adversaire rugueux. Une reconvertion payante pour un joueur qui fête en 1982
son deuxième titre de champion avec l’ASM.
Vitalis aura toujours su être entièrement
disponible pour l’équipe, participant à un minimum de 40 matches par saison
pendant 6 ans d’affilé. Il est l’un des joueurs les plus capés de
l’histoire du club.
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