Affinant sa formation au club après
l’avoir entamé à Toulon, Sébastien Squillaci est prêté durant deux saisons
à Ajaccio où il fut brillant, remportant le titre de champion de France de
Ligue 2. Encensé par Roland Courbis, qui voit en lui un futur grand défenseur,
Squillaci obtient enfin sa chance en Principauté en intégrant l’effectif
professionnel en 2002/2003. Il ne lui faudra que quelques matchs pour
prendre la place de titulaire d’un décevant Pierre-Fanfan en défense
centrale.
Doté
d’un excellent sens du placement, d’un certain sans froid dans le dernier
geste et spécialiste de l’anticipation, Squillaci est le prototype même du
« libéro » propre et classieux. Possédant par ailleurs un excellent jeu de
tête, Squillaci est très vite associé à Rodriguez puis Givet, devenant un
élément clé de la formation de Deschamps. Il offre une assise défensive
rassurante et une option offensive intéressante sur coups de pied arrêtés.
Il effectuera à Monaco trois saisons pleines ponctuées d’une Coupe de la Ligue, d’une Finale de
C1 et de quelques sélections nationales avant de baisser d’un ton par
lassitude, au cours de sa dernière saison monégasque en 2005/2006.
Désireux
de relever un nouveau challenge, il est cédé au rival lyonnais où il
retrouve son meilleur niveau. Squillaci reste comme l’un des tous meilleurs
défenseurs formés au club.
|