Lorsque Jean-Luc Ettori met un terme à sa longue et grande carrière,
l’AS Monaco se retrouve orphelin et se doit de dénicher un remplaçant de choix.
Arsène Wenger, après avoir un temps tenté de
chiper Barthez à un OM relégué en division II, jette son dévolu sur le
jeune portier du Havre : Fabien Piveteau.
A cette époque, Piveteau jouit d’une très grosse cote dans le
Championnat de France. Etoile d’or des gardiens « France
Football », Fabien, aux portes de l’équipe de France est considéré
comme le meilleur gardien du moment. Très souvent sollicité avec son équipe
du Havre, systématiquement dominée, il brille devant les caméras par ses
spectaculaires parades et ses arrêts réflexes.
Mais à Monaco, dans un club aux
traditions offensives, Piveteau est moins
sollicité qu’au Havre et donc moins concentré. Il peine à être décisif
lorsque l’on a besoin de lui. Dans un Monaco qui sonne le glas de l’ère Wenger, succéder à Ettori
n‘est pas chose aisée.
Fabien Barthez rejoignant
finalement Monaco dès 1996, Piveteau joue par la
suite le rôle de doublure, avant d’être définitivement écarté du terrain
par la percée d’un jeune du centre de formation : Stéphane Porato.
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