Joueur
moyen du championnat de France, Frédéric Piquionne
profite d’une demi-saison exceptionnellement bonne pour attirer l’œil de
l’olympique lyonnais lors du mercato d’hiver
2006/2007. Cependant, Saint-Etienne face à son rival de toujours reste
ferme et le transfert capote. Entre-temps, Frédéric Piquionne
avait engagé un bras de fer avec ses dirigeants pour rejoindre le club
voisin, et malgré l’échec du transfert à Lyon, le divorce est alors
totalement consommé.
C’est
ainsi que l’ASM, en mal d’efficacité offensive flaire la bonne affaire et
engage des négociations avec Saint-Etienne. Les deux clubs tombent sur un
accord assez généreux de la part des monégasques : Un prêt payant de 6
mois de 1 M€ assortis d’une option d’achat de 6 M€, levée automatiquement
en cas de maintien de l’ASM en Ligue 1. Une offre inespérée pour les verts
qui étaient en mauvaise posture.
Piquionne finis donc sa saison 2007 à Monaco. Mais les
6 derniers mois étonnamment bon du joueur sont déjà bien loin. Le
néo-international reste toutefois un « renfort » au regard des
faibles possibilités offensives de l’ASM qui alignait le relayeur Gerard au poste d’avant-centre. De plus, Piquionne s’intègre assez rapidement dans le collectif
monégasque.
Monaco
maintenu en L1, et l’option d’achat levée, Piquionne
entame sa première saison pleine à Monaco avec réussite, inscrivant 4 buts
lors des six premières journées de championnat. Par la suite incapable
d’apporter quelque chose de lui-même, Piquionne
reste totalement indépendant du niveau de jeu de l’équipe. Il ne s’illustre
qu’a travers les ouvertures de Nenê et de Menez
et reste la plus-part du temps totalement transparent.
Lors de
l’intersaison 2008, un intérêt inespéré et peu compréhensible de Claude Puel alors nouvel entraîneur de Lyon permet à Monaco de
céder son attaquant désormais trentenaire pour 4.5 M€.
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