Diego Perez s’engage à Monaco dans des
conditions particulières puisqu’il débarque en Principauté « dans les
bagages » de Javier Chevanton. L’agent des
deux joueurs uruguayen facilitant la venue de Chevanton
si le club acceptait de récupérer Perez pour 2.5 M€.
A la
faveur d’une saison 2005 chargée avec la participation en Ligue des
Champions, Perez trouve rapidement un temps de jeu conséquent derrière le
duo Zikos/bernardi.
Toutefois, il révèle aussi très vite ses limites de footballeur.
Techniquement maladroit et agressif sur le terrain, Diego Perez est loin du
niveau du championnat de France.
C’est
ainsi naturellement que lors de la saison 2006, le joueur se cantonne à un
rôle plus mesuré. Bien que premier spécialiste derrière les titulaires, ce
sont des joueurs comme Sorlin et Plasil qui sont tour à tour préférés pour débuter les
rencontres.
En 2007,
le départ de Zikos et la longue indisponibilité
de Bernardi permet à Perez de retrouver du temps
de jeu. Il sera même le joueur le plus titularisé au poste par Banide qui multiplie les changements de coéquipiers dans
ce secteur (Touré, Leko, Monsoreau,
Bernardi, Plasil). Perez
participe à la stabilisation de la défense d’une équipe en plein doute et
qui à besoin de revenir aux bases, compensant quelque peu son manque de
talent par une bonne combativité.
A
nouveau titulaire en 2008 à côté de Bernardi,
puis de Meriem. L’uruguayen semble être en légère progression depuis
son arrivée au club, étant intéressant dans sa capacité à ne jamais rien
lâcher. La saison suivante pourtant, Perez est poussé sur le banc par la
révélation Gosso. Le joueur alors devient alors
le joker de fin de rencontre pour renforcer l’entre-jeu,
rôle ingrat qu’il effectue avec un bon état d’esprit alors qu’il s’est
solidement imposé en tant que titulaire dans sa sélection.
En 2010,
Perez semble partis pour jouer le rôle de réserviste sous la direction de
Lacombe qui recrute Costa et Coutadeur. Pourtant,
il va se révéler être un des joueurs les plus précieux de l’effectif.
Toujours aussi téméraire sur le terrain, Perez joue plus sereinement, lui
permettant de commettre moins de faute et de mieux participer au jeu de
l’équipe, ne se contentant plus de n’être qu’un simple chien de garde. Son
professionnalisme et son engagement en fait même un exemple pour tous.
Après une
très bonne saison avec Monaco et une excellente Coupe du Monde, Diego Perez
souhaite profiter de sa bonne côte pour signer un dernier gros contrat en
Italie malgré la volonté du club de le conserver. Il s’engage alors à
Bologne après 6 saisons passées au club.
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