Bien
que l’olympique lyonnais et l’ASM s’en défendent, Sylvain Monsoreau fut une
monnaie d’échange afin de faire baisser le prix du transfert de Squillaci à
Lyon, évalué a 7.9 M€. De son côté, l’ASM trouvait ainsi dans la foulée un
remplaçant à son talentueux défenseur central.
Après
des débuts prometteurs dans son club formateur à Sochaux, Sylvain Monsoreau
éprouva quelques difficultés à s’imposer dans l’effectif lyonnais. Barré au
centre, c’est même à gauche qu’il effectue la majeure partie de sa saison
2006. Il espère alors retrouver à Monaco du temps de jeu en même temps que
sa position fétiche.
Mais
victime de la charnière centrale Bolivar-Givet qui dispose de toute la
confiance de Laurent Banide, Monsoreau ne retrouve pas son poste de
prédilection à l’exception de quelques matchs en milieu de saison. Au poste
de latéral gauche où il est aligné en première partie de championnat, puis
au poste de milieu défensif où il est aligné en seconde partie de
championnat, Monsoreau réponds présent mais ne se montre pas vraiment à son
avantage.
En
2008 sous l’ère Ricardo, Monsoreau retrouve enfin son poste de
prédilection. Avec Gaël Givet parti à Marseille et un Bolivar peu apprécié
de l’entraîneur, l’ancien lyonnais est même l’élément clé de la charnière
centrale au cours de cette saison difficile. Pourtant, que ce soit avec
Modesto, Bolivar ou Sambou, aucune défense composée avec Monsoreau ne sera
réellement efficace.
Considéré comme une déception au regard de son talent intrinsèque et
restant malgré tout une des seuls valeurs marchandes du club, Monsoreau est
cédé à Saint-Etienne durant l’été 2008. Transféré, il ne se privera pas
pour critiquer publiquement la gestion au sein du club.
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