Annoncé comme le remplaçant de Zidane en équipe de France,
Camel Meriem est le joueur le plus prometteur de la belle génération
sochalienne. Transféré à Bordeaux, il ne concrétise pas les espoirs placés
en lui et rebondit à Marseille sous forme de prêt. Auteur d’une bonne
saison 2004, il retourne dans ses travers en 2005 à Bordeaux mais Didier
Deschamps qui n’a toujours pas remplacé Rothen et Giuly pense à lui pour
conduire le jeu monégasque.
Meriem
dispose d’une belle aisance technique mais son maigre volume de jeu et son
mental défaillant ne lui permet pas en 2006 d’apporter un plus à une équipe
de Monaco sans génie composé à l’image de Plasil, Sorlin et Kapo de milieux
offensifs peu créatifs.
Au
cours de ses quatre saisons passé à Monaco, Camel Meriem aura obtenu la
confiance de tous les entraineurs ayant succédés à Deschamps. Guidolin,
Boloni, Banide et Ricardo en feront tous un homme de base du dispositif
monégasque mais ses performances extrêmement ternes se répercutent sur le
jeu, ou plutôt l’absence de jeu de l’équipe.
Sous
l’ère Ricardo, Meriem fait un temps illusion dans un poste plus reculé qui
semble mieux lui convenir en soutiens de solistes tels que Nenê, Menez ou
Pino. Mais le constat d’échec est flagrant pour Meriem qui n’aura enchaîné
que des performances médiocres.
En
fin de contrat en 2009, Il quitte Monaco dans l’indifférence générale et
devra attendre plusieurs mois avant de trouver un employeur de faible
calibre plus adapté à son niveau.
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