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Préformé à l’INF Clairefontaine,
Sylvain Legwinski rejoint Monaco en 1991 pour terminer sa formation. Après
deux petites apparitions en 1993, c’est lors de la saison 1994/1995 que
sous la houlette de Gérard Banide il intègre les 16, jouant le rôle du suppléant
de Puel et Viaud. Et c’est dès la saison suivante qu’il gagne ses galons de
titulaire en lieu et place de Puel, qui effectue une dernière pige d’un an
avant une retraite bien méritée. Milieu défensif sérieux, travailleur et
discret, Legwinski devient le symbole d’un nouveau cycle post-Wenger
conduit par Tigana, qui apprécie fortement le joueur.
Mais c’est lors de la saison
1997 que Legwinski se mue en joueur indispensable. Evoluant relayeur droit,
il étoffe considérablement son jeu, alliant solidité défensive à un allant
offensif précieux, notamment grâce à d’habiles conduites de balles.
Par la suite, il confirmera sur le
plan continental, se positionnant aux portes de l’équipe de France, mais
devra se contenter de l’équipe de France « bis ». Par la suite
victime d’une grave blessure en 1999, il sera éloigné des terrains
plusieurs mois.
De retour au début de la saison
1999/2000, il ne sera pas en mesure de se refaire une place dans un onze
déjà très performant qui allait devenir Champion de France. Il quitte donc
Monaco dès l’hiver par la petite porte pour revivre à Bordeaux avant de
rejoindre son mentor Tigana à Fulham.
Legwinski, sans fioriture, reste
toutefois l’un des plus beaux produits formés au club.
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