Venant de la D2, Youri Djorkaeff débute sa carrière monégasque en 91 en tant
que remplaçant, mais participe activement à la victoire en Coupe de France où
il disputera tous les matchs. Bien qu’il soit par la suite souvent utilisé
par Wenger, il ne bénéficie pas d’un statut de
titulaire. Et lorsque le club engage Enzo Scifo
en 1994, il voie son avenir sur le rocher s’assombrir.
Djorkaeff
va pourtant s’affirmer avec brio au poste de milieu offensif droit,
décalant Scifo vers la gauche. Prenant le rôle de
goleador à Klinsmann à
Monaco, il s’impose rapidement dans une équipe de France en mal de buteur.
Son profil de neuf et demi, ni vraiment meneur, ni vraiment attaquant, en
fait un atout indéniable bien que difficile à placer dans un dispositif.
Lors de sa dernière saison, il
tiendra une nouvelle fois, en l’absence d’Anderson, un rôle très offensif
pour soutenir Madar et Petersen.
Il devient alors le meilleur
joueur français de l’époque avec Zidane. Alors libéré de tout contrat et
influencé par son père et manager, ancien joueur du PSG, il décide de
poursuivre sa carrière à Paris puis à l’Inter, avant de devenir Champion du
Monde avec les Bleus.
Remplacé
par Benarbia qui va exploser à son tour, Monaco
ne souffrira pas trop de cette importante perte.
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