C’est
tout naturellement que Jean-Luc Ettori, au terme
de sa longue carrière monégasque, intègre le staff technique du club.
« Ma vie (ndlr : après sa carrière de joueur) sera liée à l’ASM,
mais pas en tant qu’entraîneur, disait-il. C’est trop exigeant, trop
stressant, c’est encore pire que gardien de but. ». Il débutera ainsi
en tant qu’entraîneur des gardiens mais sera rapidement et malgré lui
propulsé entraîneur intérimaire au cours de la saison 1995, après le
licenciement de Arsène Wenger. Ettori saura limiter la casse avant de céder sa place à
Gérard Banide.
De nouveau entraîneur des gardiens, il entretient une très
grande complicité avec Barthez qui voit en lui son mentor. Ettori fera de lui le meilleur gardien du monde avant
que les deux hommes ne se séparent malheureusement en mauvais terme,
Barthez n’appréciant pas les reproches justifiés de ses deux entraîneurs (Puel et Ettori) quant à son
niveau et son comportement au cours de la saison 2000.
Formant
une dream-team complice et possédant un vrai
esprit club, avec l’entraîneur Puel et l’adjoint
Petit, il prendra du recul sous l’ère Deschamps avec qui il ne s’entend pas
bien, se contentant de tirer la quintessence de Flavio Roma. Au départ de
Deschamps, il est promu directeur sportif de l’ASM, prenant les reines du
club aux côtés de Marc Keller. En 2008, il est victime du nettoyage par le
fond effectué sous la présidence De Bontin et est
licencié sans ménagement après plus de 30 ans passé au club.
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