Nouveau président de l’ASM, Jérôme de Bontin
débarque avec un programme ambitieux. Ce franco-américain, ami intime du Prince
Albert souhaite s’inspirer du model économique du sport américain pour
gérer l’ASM. Côté sportif, le programme s’inscrit à travers le recrutement
de deux joueurs venant de pays exotiques afin de développer l’image du club
à l’international, le coréens Park et l’américains Adu.
Confirmé par De Bontin, Ricardo ajuste son
effectif par l’arrivée du milieu droit argentin Alonso et celle de
l’ivoirien Gosso, se séparant du décevant Sylvain
Monsoreau. Mais alors que l’équipe débute sa
saison avec un effectif légèrement plus intéressant que la saison dernière,
coup sur coup, l’ASM cède Menez à Rome tandis que Nenê
fâché avec son entraineur est prêté en catastrophe en Espagne.
Amoindris
offensivement, la saison de Monaco débute timidement. Si Ruffier, Gosso et Park
offrent à l’ASM quelques bonnes surprises, les résultats se révèlent très
irréguliers. Déjà bien installée dans le ventre mou du classement, l’ASM
sait rapidement qu’elle n’aura pas grand-chose à jouer. La situation ne se
décantera jamais d’un côté comme de l’autre, chaque victoire étant suivie
d’un match nul et d’une défaite. De plus, le jeu de l’équipe se révèle
extrêmement terne. Ricardo ennuie profondément le Louis II.
Seul point positif de la
saison, l’ASM retrouve un peu de ses anciennes valeurs avec l’éclosion de
plusieurs joueurs du centre de formation. En défense, Ruffier
fait très vite oublier Roma, tandis que Nkoulou
et Mongongu s’imposent en charnière centrale. En
attaque, Mollo accomplis des performances très prometteuses tandis que Pino fait une excellente fin de saison. Cette nouvelle
génération de joueur donne tout même un peu d’espoir pour l’avenir du club,
mais en attendant, Monaco achève une nouvelle saison décevante.
|