La
saison 2007/2008 débute dans les coulisses lorsque la pléthorique direction
de l’ASM (Pastor, Brianti,
Keller et Ettori) engage le bordelais Ricardo pour
prendre la tête de l’équipe. Au rayon transferts, Monaco cède à Barcelone
sa seule valeur marchande, son ivoirien Yaya Touré et offre un bon de
sortie à Givet puis à Plasil, deux anciens gagnés
par la lassitude. La seule recrue d’importance de cet été est un milieu
gauche brésilien du nom de Nenê.
Le début
de la saison sous l’ère Ricardo est très encourageant. Avec quatre
victoires consécutives, Monaco se retrouve au bout de 6 journées tout en
haut du classement. Piquionne est en pleine forme
et Ricardo semble avoir trouvé une solution satisfaisante en alignant Leko au poste de milieu droit afin de ré-équilibrer l’absence de replacement défensif d’un
très actif Menez.
Malheureusement,
les mois de septembre et d’octobre vont être particulièrement désastreux. Nenê qui commence à s’acclimater et seul élément à
tenir un minimum de distance ne peut empêcher Monaco de battre un triste
record du nombre de défaites d’affilée, 5 en tout. Après ce passage
malheureux qui va éteindre tout espoir de réaliser quelque chose lors de
cet exercice, Monaco se maintien dans le milieu de tableaux.
Il faut
attendre le début de l’année 2008 pour voir l’ASM se retrousser les manches
et réaliser quelques bonnes performances mais un nouveau coup d’arrêt
surviens. Monaco encaisse 6 buts à domicile face à Bordeaux et enregistre
un nouveau record personnel, celui de la plus lourde défaite à domicile.
Cette sévère déconvenue est d’ailleurs le point culminant d’une période de
7 matches sans victoire où le portier Flavio Roma sera particulièrement
mauvais. Monaco s’enfonce au classement et titille les relégables.
La fin
de saison sera une course pour le maintien, et avec l’aide de la recrue
hivernale Almiron qui apporte de la fluidité au
jeu de l’équipe, l’ASM s’offre suffisamment de points dans les dernières
journées pour ne plus être inquiété. Le club finis 12ème du
championnat et semble s’enraciner définitivement dans le ventre mou de la Ligue 1.
|