Francesco Guidolin n’étant pas conservé,
le duo Pastor/Brianti
débauche le rennais Lazlo Boloni
pour reprendre l’équipe. Entraineur à poigne, Boloni
va remodeler considérablement le groupe. Maicon, Squillaci, Zikos et Chevanton quittent la principauté, permettant à l’ASM
de financer la venue de Menez, Koller, Monsoreau, Touré, Bolivar et Cufré.
Le début
de saison est catastrophique. Sept défaites en 10 journées propulse Monaco
à la peu enviable place de lanterne rouge du championnat. Incapable de
trouver une solution malgré plusieurs configurations différentes, Boloni, déjà en conflit avec quelques joueurs est
aussitôt débarqué, remplacé en interne par Laurent Banide.
La
mission de Banide sera de sauver le club du
désastre. Technicien méticuleux, l’ancien entraineur de la CFA va revenir aux
basiques et former un onze cohérent et compact, cherchant essentiellement à
encaisser le moins de buts possibles. Banide se
tourne alors vers un 451 ultra-défensif avec Koller
pour seule pointe soutenu par le relayeur Yaya Touré. En défense, la recrue
Bolivar est la bonne surprise et s’impose en patron. Monaco n’encaisse
alors que 6 buts en 10 journées et reprends des couleurs au classement.
L’arrivée
de Piquionne au mercato
d’hiver permet à Banide de retenter prudemment un
442 plus classique. Le jeu de Monaco reste toutefois trop faible, seul Yaya
Touré offrant par moment quelques frissons au stade Louis II. Les monégasques
se contentent en effet la plus-part du temps d’effectuer de longues balles
devant espérant que le géant Koller fasse une
remise gagnante pour Piquionne. Malgré la
pauvreté de l’animation offensive, l’AS Monaco est repartis sur de bonnes
bases et ne perd qu’à 4 reprises lors des matches retours. La remontée au
classement se fait lentement mais sûrement et Banide
offre ainsi une 9ème place quasi inespérée à l’ASM.
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