Pablo Hernandez est le dernier double champion
de France à tirer sa révérence. Le fantasque et sympathique portier
monégasque va laisser un énorme vide puisque Monaco aura du mal en cette
saison 69 à lui trouver un remplaçant, Carayon,
Serres et Heinrich se partageant le poste tout au long de la saison.
Définitivement abandonné par tous ses héros de
jadis, Monaco semble comme orphelin, même si Casolari
et Forchério qui étaient déjà dans le groupe en
1963 et donc témoins et acteur partiel de toute une épopée sont encore
présent aujourd’hui et titulaire depuis.
Les résultats de la première partie de saison vont
être catastrophique, sur l’ensemble des matchs aller,
l’ASM ne va empocher la victoire que par deux fois, inscrivant 13 buts et
en encaissant 32. Bora Milutinovic, décevant
n’est pas en mesure de faire sortir la tête de Monaco hors de l’eau.
En hiver, Pierre Sinibaldi
qui a donc faillis à sa mission est démis de ses fonctions, remplacé par le
fidèle Louis Pirroni. Pour celui qui fut champion
de France amateur avec la réserve, c’est la troisième fois qu’il occupe ce
poste pour l’équipe première, à chaque fois nommé en cours de saison à la
place du titulaire pour tenter de redresser un exercice mal engagé.
Mais cette fois-ci, il n’y aura pas de sauvetage
miracle pour les monégasques. Certes les résultats sont un peu mieux,
l’attaque est beaucoup plus prolifique, mais cela ne suffira pas. Monaco
finis à l’avant-dernière place, juste devant son voisin niçois bon dernier
et se voit contraint de disputer des matchs de barrages pour rester parmis l’élite.
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Pour sauver sa tête en division 1, Monaco doit battre en match
aller-retour le vice-champion de France de division 2, à savoir l’AS
Angoulême.
Le déplacement à Angoulême s’avère toutefois très
encouragent puisque Monaco domine outrageusement l’autre association
sportive bien que n’inscrivant que deux buts (2-1). Mais la surprenante
déconvenue au Stade Louis II allait remettre les deux clubs à égalité.
Réduit à 10 dès le début de la rencontre, Monaco s’incline chez lui 1-0.
Un troisième match de départage est donc organisé
sur terrain neutre cette fois. Et c’est au à paris dans l’ancien Parc des
Princes que le sombre avenir de Monaco est scellé, défaite 2-0. Alors que Larqué, Béretta, Bosquier et autre Revelli écrivent l’histoire du
football français avec les verts de Saint-Etienne en devenant champion de
France pour la troisième saison consécutive, l’AS Monaco dit adieu à
division 1.
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