Trois anciens champions quittent la maison
rouge et blanche cette saison là, et non des moindres : Hidalgo, Artélésa et Nowak. Cependant,
une lueur d’espoir renaît puisque le président Max Principal fait venir au
poste d’entraîneur Pierre Sinibaldi qui à tout
gagné avec Anderlecht.
Sinibaldi remanie
légèrement le groupe en place, Jean Baeza est
recruté pour remplacer Artélésa en défense.
Philipe Piat viens renforcer l’attaque et prends la place de Yvon Douis qui passe au milieu de terrain pour compenser le
départ de Hidalgo.
On fait le pari de la jeunesse à l’ASM, à
l’exception des trois rescapés de la grande équipe du début de décennie
(Théo, Douis et Hernandez), l’ensemble du groupe
à moins de 26 ans. La fraîcheur est peut-être justement ce qu’il manquait
pour succéder à un groupe qui avait tout gagné et qui perdait de l’appétit.
Malheureusement, la nouvelle formule ne
fonctionnera pas. Les vieillissants Douis (moins
en moins décisif) et Théo (qui perdra même sa place de titulaire au profit
de Ruelle) ne peuvent plus soutenir comme il se doit un groupe trop
inexpérimenté.
Le club s’enfonce encore un peu plus dans le bas du
tableau et échappe à la relégation avec seulement 2 points d’écarts. La «
petite » période creuse de l’ASM semble être plus sérieuse que prévu et les
espoirs de retour rapide vers le sommet sont en cette fin de saison
définitivement enterrés. Dommage, car à l’image de Philippe Piat, auteur de
20 buts, l’équipe de manquait pas de talent.
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