Président
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Antoine
Romagnan
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Entraîneur
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Lucien
leduc
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Capitaine
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Michel
Hidalgo
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Joueur le plus util.
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André
Hess – 40 Mj
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Meilleur buteur
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Yvon Douis – 17 Buts
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Résumé de la saison
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Championnat de France
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Bilan
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6ème
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La saison 62 est marqué
par les malheureux départs de Raymond Kaelbel et
Serge Roy, deux piliers du groupe monégasque ayant ouvert le palmarès du
club. Kaelbel s’en va au Havre à contrecœur, lié
à un différent avec le sévère président Romagnan.
Pour compenser les pertes, Leduc s’offre
malgré tout des morceaux de choix. En premier lieu, il arrache Marcel Artélésa voulu par le grand Reims très agressif sur le
marché des transferts afin de reconquérir sa place de leader du football
français. Ce jeune défenseur central extrêmement prometteur s’avérera plus
tard être un des tous meilleurs défenseur que
Monaco ai connu. Enfin en attaque, c’est Yvon Douis
transfuge du Havre qui signe à l’ASM. Cet avant-centre, international
français est sans conteste l’un des meilleurs avant de l’hexagone. Avec le
recrutement de Douis, le trio d’attaque magique (Douis, Théo, Cossou) qui fut
sacré champion du monde militaire 1957 avec la France est reconstitué.
Nul doute que l’ASM est extrêmement bien armé pour
conserver son titre de champion.
Malheureusement, a bien mal préparé sa saison
et va le payer en cours de route. Invité en sa qualité de champion de
France à disputer le tournoi de New York lors de l’été, compétition amicale
destiné à promouvoir le « soccer » aux Etats-Unis, Monaco a puisé beaucoup
d’énergie à affronter quelques-uns des meilleurs clubs de la planète sous
une chaleur torride.
Ainsi si l’ASM débute plutôt bien, confirmant
son statut avec 4 victoires lors des 5 premiers matchs, la fatigue va
rapidement s’accumuler et les résultats deviendrons
bien plus aléatoires. S’ajoute à cela l’indisposition de longue durée de Yvon Douis, gravement
blessé dès septembre durant les joutes européennes.
Au final, l’ASM ne tiendra pas la mesure face
au champion Reims qui reprend à nouveau sa place. Monaco, terminant 6ème
n’est même pas européen.
Une petite touche positive toutefois puisque
cette année là, l’équipe Junior de l’ASM remporte de la Coupe Gambardella.
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Challenge de la
Ligue
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Bilan
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Demi-Finaliste – 2 tours joués
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Eliminé prématurément par Metz en Coupe de France, Monaco est donc repêchée
pour la Coupe Drago. Et après été battu par la
lanterne rouge de la D1
et futur relégué 15 jours avant, Monaco doit rencontrer en quart de la Coupe Drago
le leader du championnat et futur Champion de France : Le Stade de Reims.
Cette fois-ci, c’est Monaco qui prends
le dessus par Djibrill, Hess et Théo (3-1) face à
une équipe beaucoup plus préoccupé par une conquête du titre sérieusement
concurrencé par le RC Paris.
Une joli victoire qui ne servira pourtant à rien
puisque le club se fait sortir le mois suivant par Besançon aux porte de la finale (1-3).
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Challenge des
Champions
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Bilan
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Vainqueur
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C'est en sa qualité de Champion de France en titre que Monaco défie
Sedan durant l'été 61, vainqueur de la Coupe de France. Un match assez terne qui se
finira sur un score de parité 1-1. Ni les prolongations ni la phase des
penalties (qui n'existait pas à l'époque) n'étant prévu au programme, c'est
au tirage au sort effectué par l'arbitre que s'est décidé le sort du
challenge des champions. Une victoire très heureuse pour Monaco.
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Coupe d’Europe
des Clubs Champions
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Bilan
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Eliminé
au Tour Préliminaire – 1 tour joué
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Pour la première confrontation européenne de son histoire, l’AS
Monaco doit faire face à un très gros morceau : Les Glasgow Rangers, déjà
33 fois champion d’écosse, demi-finaliste de la Coupe des Champions 60
et finaliste de la Coupe
des Coupes 61. Son joueur vedette est l’inter Ralph Brand auteur de 35 buts
la saison dernière.
Lucien Leduc croit pourtant aux chances de son
équipe, lui pour qui la
Coupe d’Europe n’est pas seulement un apprentissage mais
un objectif prioritaire. Malheureusement pour Monaco, l’adversaire était
décidément un trop gros morceau, d’autant plus que ce 5 septembre 1961, à
Monaco, un violent orage transforme le terrain en une aire de jeu parfaite
pour les écossais. Les Rangers dominent ainsi Monaco 3-2 (Hess et Douis sur penalty pour Monaco).
Au retour à Ibrox Park,
Monaco mène au score à la mi-temps sur un but de André
Hess. Mais encore une fois le sort s’acharne sur le club qui perds en début de seconde période Yvon Douis sur grave blessure. Rupture du ménisque pour
l’avant-centre, qui l’écartera longtemps des terrains, cela ne l’empêchera
pas toutefois de finir meilleur buteur du club.
Les remplacements n’étant pas autorisés à cette
époque là, l’ASM dû finir la rencontre à 10. Et malgré une exceptionnelle
résistance de Monaco et du portier Yvan Garofalo qui réalise alors l’un des
plus grands matchs de sa carrière, le club de la principauté s’incline 3-2
(Hess 2x) devant les 90 000 spectateurs.
« Un petit tour et puis s’en va ! ». Personne ne
savait encore que ce refrain européen serait le même pour Monaco jusqu’à la
fin des années 80.
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