La première équipe de Monaco
professionnelle de l'histoire va ainsi disputer la première édition de la Division 2
professionnelle, créée seulement un an après la Division 1. A la tête de cette
première équipe, se trouvent les Hongrois Szanilso
et Szentmiklossy, tous deux en tant que
joueurs/entraîneurs, et Pierre Cazal en tant que
capitaine. Le tout sous la présidence d'Etienne Boéri dont le fils
sera bien plus tard le président de la section amateur de l'ASM.
Cette équipe évolue dans le traditionnel et usité
235 de l'époque (le mythique WM dérivé de ce 235 n'existant même pas
encore) et est présenté comme un groupe combatif voire agressif. Cette
formation va rapidement enchaîner de belles performances, à commencer par un
succès chez le voisin du FAC Nice (2-3). L'ASM s'appuie notamment sur une
attaque de feu, la meilleure du Groupe Sud, ce qui compense largement
les nombreux buts encaissés. L'ASM s'en retrouve donc à jouer les premiers
rôles et se place en position d'accéder d'entré à la première division.
C'est ainsi qu'à la 14ème et dernière journée,
Monaco deuxième du groupe sud et virtuellement qualifié pour disputer les
barrages ouvrant les portes de la
D1 doit disputer le match décisif face à son concurrent
Saint-Étienne placé derrière Monaco seulement à la faveur d'un goal-average
moins favorable. Monaco va malheureusement s'incliner 4 buts à 2 à
Saint-Étienne et ne montera pas.
A la déception sportive vont s'ajouter des
problèmes d'ordre extra-sportifs qui seront fatal à "l'ASM Pro".
L'ASM accuse tout d'abord un déficit financier qui sera comblé par son
président tandis que le terrain, le Stade des Moneghetti
n'est pas conforme aux exigences de la FFF et nécessite une modernisation trop
coûteuse. Monaco repassera donc amateur pour 1934/1935 et devra tout
recommencer.
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