En 1903 se crée les Herculis,
le tout premier club de football de la principauté de Monaco. Evoluant sur
un terrain vétuste, à l’emplacement même ou sera érigé 30 ans plus tard
l’ancien Stade Louis II, ce petit club de football disputa la première
édition de la Coupe
de France lors de la saison 1917/1918 remporté par l’Olympique de Pantin.
L’Association Sportive de Monaco, association
omnisport naît le 1 août 1919 des suites d’un regroupement de plusieurs
associations de divers disciplines de la principauté.
Les Herculis, rebaptisés Monaco Sport en 1923
intègrent l’Association Sportive de Monaco le 23 août 1924 pour devenir la
section football de l’ASM dont Martin Robin, receveur à la Poste de Monte-Carlo
sera le premier président, un autre monde( !).
L’ASM est ainsi l’un des plus anciens clubs de
l’hexagone, affilié à la fédération française de football sous la matricule
91. Le club de la principauté intègre ainsi la Ligue Sud-Est
et participe à sa première saison en 1294/1925. Malheureusement, la disparition
en 1926 du terrain de football poussa les premiers asémistes
à effectuer ses matchs à domicile durant quelques saisons à Roquebrunes ou sur le terrain de l’adversaire. L’ASM
remportera malgré tout 3 fois le championnat régional de première série,
autrement dit le championnat de la
Côte d’Azur pour accéder aux divisions d’honneur de la Ligue. Grâce à
ses bons résultats, on offrit enfin au club de la principauté son premier
terrain de football dans le quartier des Monéghetti.
Aujourd’hui encore et bien qu’il fut enitèrement
refait, le Stade des Monéghetti existe toujours,
utilisé par le club de l’OS Monéghetti et par les
équipes de jeune de l’ASM section amateur.
C’est sur ce terrain que Monaco allait accéder à la
plus haute division existante alors en France, le championnat régional de
division d’honneur A. Mais avant cela et en marge de leur propre
championnat, les dirigeants offrirent au début des années 30 au club et a ses spectateurs des matchs amicaux de prestige. L’ASM
y rencontrera des grands clubs d’europe comme la Juventus de Turin,
son rival le Torino, la
Fiorentina et l’Austria de Vienne mais aussi des clubs de l’hexagone
comme le Racing Club de France, Marseille ou Sète tous déjà vainqueur de la Coupe de France. Le
football en est encore à des opérations de promotions afin de se faire
connaître auprès du grand public.
En 1930/1931, l’ASM qui viens
tout juste d’accéder à la seconde division du championnat régional
(Division d’honneur B) enregistre d’excellents résultats sportifs,
notamment un jolis 3-0 contre son voisin niçois qui allait devenir son
rival historique. En passe de passer dans le groupe A, la plus haute
division du football français qui ne comptait alors que des championnats
régionaux, l’ASM se retrouve déclassé.
En 31/32, Monaco se voit donc contraint de tout
recommencer. Et se sera chose faite puisque l’ASM remporte la division
d’honneur B en inscrivant 107 buts dont 63 pour un seul joueur, un certains
François Falcone.
C’est ainsi que Monaco accède en 32/33 à la plus
haute marche régionale, la division d’honneur A mais qui n’est cette
fois-ci plus la plus haute marche du football hexagonal, la saison étant en
effet marqué par la création du premier Championnat de France
professionnels de football. La division d’honneur A des championnats
régionaux devenant le second échelon de la hiérarchie hexagonale.
Dans cette élite régional, Monaco va une nouvelle
fois briller, remportant le titre sous la houlette des Sclavi,
Taro, Falcone et Miglioretti qui vont tous
devenir les premier professionnels de l’histoire de l’ASM. En effet, fort
de ce nouveau succès, vinrent à l’idée des dirigeants du club de tenter
l’aventure du professionnalisme en se portant candidat à la toute nouvelle
Division II professionnelle qui allait se créer en 1933/1934.
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