La
venue de Gonzalo Vargas à Monaco est à l’origine d’un échange de bon
procédé entre l’agent du joueur et le vice-président Gérard Brianti. L’agent facilitait le départ de Chevanton à la condition de placer Vargas, son poulain
à l’ASM à l’orée de la saison 2007.
Meilleur buteur du championnat d’argentine, Vargas surnommé
« El Turbo » pour son explosivité pouvait faire figure de vrai
renfort pour le club. Malheureusement, l’avant-centre uruguayen se révèle
être un véritable échec.
Les rares apparitions de Vargas ne laissent rien présager de bon.
Certes, le joueur dispose d’une bonne frappe et se révèle effectivement vif
en départ arrêté, mais les défenses resserrées de la D1 et sa difficulté à jouer
dos au but ne lui permette à aucun moment de s’appuyer sur ses maigres
points forts. Pas assez rapide, pas assez combatif, Vargas est totalement
étouffé lors de chacune de ses apparitions.
Prêté en 2008 à Sochaux où il ne s’impose pas plus, il part tenter
sa chance, toujours en prêt, au Mexique. Dans un championnat plus adaptée à
ses qualités, Vargas donne satisfaction. En fin de saison 2009, Il résilie
son contrat avec Monaco et s’engage libre à l’Atlas Guadalajara.
|