David Trezeguet est un cadeau offert
par l’Argentine à la
France. Né à Rouen alors que son père, footballeur
argentin, évoluait en France, il obtient automatiquement la nationalité
française. Il grandit toutefois en Argentine et commence sa formation à
Platense, puis tente sa chance en France et passe des tests dans divers
clubs. Le PSG le refuse, mais Monaco l’engage et le joueur fini sa
formation sur le Rocher.
En CFA, puis en sélections de
jeunes, Trezeguet s’impose immédiatement aux côtés de son ami Thierry
Henry. Attaquant peu véloce, il possède un sens inné du but, capable de
marquer dans n’importe quelle position et cadrant presque toujours ses
frappes que ce soit du droit, du gauche ou de la tête.
Après quelques apparitions en D1 en
1996 et 1997, il profite du départ d’Anderson pour exploser au poste de
numéro neuf. Son ascension extrêmement rapide l’envoie en équipe de France
remporter la Coupe
du Monde 1998 dès sa première saison pleine.
En 1999, il se fait un peu plus
discret. Son compère d’attaque Thierry Henry, devenu diva et souhaitant
absolument quitter le Rocher, est inexistant tandis que l’équipe souffre de
la perte de Benarbia et de l’absence d’un véritable distributeur. Hors,
Trezeguet a besoin de ce type de partenaire pour briller. Le transfert de
Thierry Henry à la
Juventus lui donne à son tour des envies de départ, mais
le président Campora le convainc de rester une saison supplémentaire.
Pour sa dernière saison monégasque,
Trezeguet a de nouveau un distributeur de caviars d’exception (Gallardo) et
brille de mille feus. Et son duo avec l’Italien Simone est tout simplement
le plus efficace de l’histoire de l’ASM. Après le Championnat de France
2000, il remporte l’Euro 2000 avec la France en inscrivant le but en or contre
l’Italie, et comme prévu quitte la Principauté de Monaco pour l’étranger. La Juventus de Turin
s’attache ses services contre la bagatelle de 140 millions de Francs, la
plus grosse vente de l’histoire de l’ASM.
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