Joueur le plus talentueux de sa génération
et dribbleur spectaculaire, José Touré, formé à Nantes avait brûlé les
étapes. Champion olympique en 1984, il intégrait très rapidement l’équipe
de France en mal d’attaquant. Il entre alors dans un
star system commun pour les jeunes talents d’aujourd’hui mais assez
inhabituel pour l’époque, jusqu’à ce qu’une grave blessure au genou ne le
mette à l’arrêt. Il rejoint alors Bordeaux où il retrouve la marche du
progrès malgré une nette perte de magie dans son jeu.
José Touré garde tout de même la
côte et il faut pas moins de 20 millions de francs
à l’ASM pour l’attirer dans ses filets, le record français de l’époque.
Mais l’homme dispose semble t-il d’un mental défaillant. Incapable d’assumer
ce que l’on attend de lui, il sombre en principauté dans les abus de star. Aussi,
au lieu de donner sa pleine mesure à l’ASM, le joueur s’y enterre, coupable
de graves lacunes sportives, notamment en terme d’efficacité et de
régularité.
12ème homme de l’équipe
en 1989 puis 1990, il doit quitter Monaco et revoir ses ambitions à la
baisse pour continuer sa carrière. Touré n’était qu’un pétard mouillé.
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