Libre de tout contrat, la venue de François Modesto,
ancien Bastiais aguerris par une expérience italienne est avant tout un
recrutement d’opportunité par Deschamps qui a concentré tout ses moyens
financiers dans l’achat d’attaquants.
Jeune défenseur
central de facture correcte, Modesto viens pour renforcer une charnière
centrale déjà composée de Squillaci, Givet et Rodriguez. Soumis à forte
concurrence, Modesto va user de sa polyvalence afin de trouver du temps de
jeu. En 2005, il n’est ainsi pratiquement titularisé qu’à droite, pour
pallier aux errances défensives de Maicon. S’il retrouve brièvement en 2006
son rôle de défenseur central en premier remplaçant du duo Squillaci/Givet,
l’arrivée en 2007 de Bolivar le pousse à nouveau sur le flanc droit, en
concurrence avec Cufré.
Avec
l’arrivée de Ricardo en 2008, Modesto retrouve une nouvelle fois sa place
de défenseur central, en quasi titulaire même puisqu’il partage
équitablement les titularisations avec Monsoreau et Bolivar, accédant même
au capitanat. Pourtant la saison suivante, le même scénario refait surface.
Avec l’arrivée de Simic et l’avènement des jeunes Nkoulou et Mongongu,
Modesto doit se décaler à nouveau, mais sur la gauche cette fois-ci.
Jamais
vraiment titulaire à Monaco et balloté un peu partout en défense, Modesto
est même relégué à un rôle de réserviste avec l’arrivée de Lacombe en 2010.
Cependant les piètres performances d’Adriano, puis de
Lolo au poste de latéral droit poussent Lacombe à titulariser le corse.
Enfin titulaire à part entière, Modesto accomplis là pour sa dernière année
de contrat les meilleurs performances de sa carrière monégasque.
Au terme
de la saison et malgré une proposition de prolongation de contrat Modesto
qui rêve de Marseille ignore l’offre. L’ouverture marseillaise n’étant
qu’un feu de paille, le joueur fait alors un appel du pied aux dirigeants
monégasques qui ne réitèrent pas leur offre. Sans contrat, Modesto s’engage
alors en Grèce.
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