Plus
jeune professionnel de l’histoire de la Ligue 1, Jérémy Menez est un des jeunes
surdoués de la génération des Nasri et Ben Arfa. C’est après des débuts prometteurs
avec son club formateur de Sochaux qu’il s’engage avec l’AS Monaco, à la
recherche de talents aptes à relancer ses ambitions.
Sa
première saison à Monaco sera marquée par le sceau de l’inconstance.
Essentiellement posté sur le flanc gauche du milieu de terrain, Jérémy
Menez se fait surtout remarquer à travers de ponctuels coups d’éclats
personnels. Il est vrai mal à l’aise dans une équipe qui refuse le jeu,
Menez reste avant tout en apprentissage.
Sa
saison 2008 va pourtant démarrer sur les chapeaux de roue en permettant à
l’ASM de remporter quatre victoires de suite. Mais l’arrivée de Nenê à ce
poste de milieu offensif gauche le met dans une situation difficile. Sans
poste fixe, Menez qui est baladé à tout les postes offensifs en fonction
des besoins de son entraineur retombe dans ses travers de la saison.
Il
faudra attendre le mercato d’hiver et le départ de Koller pour que Jérémy
Menez se fixe au poste d’attaquant en complément de Piquionne. Malgré des
résultats difficiles pour l’équipe, Jérémy Menez est avec Nenê le seul
élément dangereux de l’équipe et retrouve un niveau très intéressant.
Malheureusement, une pubalgie le rendra indisponible pour le dernier quart
du championnat et son absence se révèlera préjudiciable dans la course au
maintien.
Remis de
ses pépins physique et alors qu’il entame sa troisième saison à Monaco
après plusieurs rumeurs de départ, l’AS Rome fait une offre qu’un ASM
désargenté ne peut refuser. Menez qui souhaite ardemment disputer la Ligue des Champions et
intégrer le groupe France ne se fait pas prier pour quitter la principauté.
Avec vente de 10.5 M€ auquel s’ajoute 4.5 M€ de bonus de résultats, le club
réalise une belle opération financière, mais se met sportivement en
difficulté à moins d’une semaine de la clôture du marché.
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