Sören
Lerby est un des plus grands joueurs ayant jamais signé à l’ASM. Milieu
gauche de génie reconnu internationalement, il s’est forgé un palmarès
impressionnant en Allemagne, championnat qui l’a consacré meilleur joueur
étranger. Mais la venue de Lerby sur le Rocher va se révéler être un
véritable échec sportif et surtout humain.
Connu
pour sa forte personnalité et pour son refus total des défaites, Lerby sera
à Monaco non pas le leader moral attendu mais un joueur caractériel dont
les coups de gueule spectaculaires auront pour cible à peu près tout le
monde : du football français en général jusqu’à ses propres
coéquipiers.
Sur
le plan sportif, Lerby après un temps d’adaptation fait tout de même parler
son talent. Milieu relayeur, il se pose en patron de l’équipe et multiplie
les rôles, de la création à la récupération. Il est ainsi la base du
redressement monégasque fin 86 après une entame catastrophique. Mais même
sportivement, le bilan de Lerby sera finalement mitigé.
Le Danois rejoint la Hollande au bout
d’une saison seulement. Un ouf de soulagement pour tout le club et sans
regret pour Lerby qui sera sacré Champion d’Europe avec le PSV la saison
suivante.
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