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Vladimir
Jugovic est un des plus grands joueurs de l’histoire
de son pays. Milieu relayeur habile, il s’est imposé au plus haut niveau
européen, notamment avec la Lazio de Rome. Seulement voilà, sa
carrière est depuis longtemps derrière lui et seul Deschamps va croire en
son utilité.
Le
nouvel entraîneur monégasque, expatrié depuis trop longtemps à l’étranger,
sous-estime largement le niveau du championnat français et se lance dans
une campagne de recrutement assez pathétique dont Jugovic
sera le plus beau loupé.
Jamais
un joueur dit « valide » n’aura semblé à la fois aussi peu en forme et
aussi peu concerné. Utilisé par dépit en 2002 où il fera tout de même
parler son expérience ponctuellement, il ne foulera pas une seule fois la
pelouse en 2003. Jugovic s’inscrit avec Basile Boli dans le panthéon des plus grands ratés de
l’histoire du club.
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