Marcelo GALLARDO

 

 

 

 

Nom

Marcelo Daniel Gallardo

Nationalité

Argentine – International A

Naissance

18 janvier 1976 à Merlo (Argentine)

Position

Meneur de jeu

Numéro

10

Transferts

Arrivée

1999 – CA River Plate (Argentine) - 45 MF

Départ

2003 – CA River Plate (Argentine) - Libre

Palmarès à Monaco

Vainqueur

Championnat de France 2000

Trophée des Champions 2000

Coupe de la Ligue 2003

Second

Championnat de France 2003

Coupe de la Ligue 2001

Distinctions

Meilleur joueur de la saison, Trophée UNFP – 1999/2000

 

 

          Monaco réussit un énorme coup sur le marché des transferts lorsque le club de la Principauté signe Marcelo Gallardo pour 5 ans et seulement 45 MF, durant l’été 1999. Recruté sur l’insistance de Jean-Louis Campora qui souhaitait de nouveau amener de l’ambition et du spectacle au Louis II, Marcelo Gallardo, star en Amérique du sud, est considéré comme l’un des tous meilleurs footballeurs argentins. Multiple champion d’Argentine et champion d’Amérique du sud avec son club formateur de River Plate, Gallardo s’était très jeune imposé comme le meneur de jeu de la sélection albiceleste. Cependant, plusieurs blessures viennent gêner sa progression à partir de 1998, refroidissant les plus grands clubs européens et permettant à l’ASM de remporter la mise pour une très modique somme.

         « El Muñeco » ne tarde pas à s’imposer comme le meilleur joueur du championnat de France. Bien que décalé sur le côté gauche du terrain afin de laisser une place à Ludovic Giuly, Marcelo Gallardo est le principal artisan du titre de champion de France 2000. Il dispose du panel complet du très grand meneur : qualité technique, conduite de balle, vision du jeu, changements de rythme, précision des passes et adresse sur coups francs, lui permettant de réussir des exploits personnels autant que de faire briller ses coéquipiers. Un festival qui ne manquera pas d’agacer quelque uns de ses adversaires comme le montre les deux traquenars « olympiens ». A Lyon, où il subira un traitement bien particulier, mais surtout à Marseille où il sera agressé en coulisses par l’entraîneur adjoint de l’OM. Un épisode choquant pour Marcelo, qui ne se sentira pas assez soutenu, la direction souhaitant calmer le jeu afin de faciliter les futurs transferts des Marseillais Luccin et Porato. Cette saison d’extra-terrestre sera toutefois belle et bien récompensée par ses pairs avec le titre de meilleur joueur du championnat. Sa cote est désormais estimée à 250 MF.

         Au cours de sa seconde saison, dans une équipe en difficulté, dû à l’affaiblissement qualitatif de l’effectif, Gallardo va tout de même produire une excellente prestation. Certes, son emprise sur le jeu monégasque est moins importante que lors de sa saison hors norme en 2000, mais le meneur argentin est encore une fois l’atout majeur de l’équipe, finissant meilleur passeur du championnat.

         La troisième saison de l’argentin s’avèrera en revanche extrêmement délicate. Elle révèlera notamment le plus gros point faible du joyaux monégasque, sa faible constitution physique qui avait jadis refroidie les ardeurs italiennes à son encontre. Souvent blessé, Gallardo a toutes les peines du monde à reprendre son rythme et l’équipe de la Principauté, bien mal renforcée, sombre dans les bas-fonds du classement. Pour ne rien arranger, le joueur entre en conflit larvé avec le nouvel entraîneur Didier Deschamps, qui n’apprécie guère la Gallardo dépendance de son équipe. Gallardo n’aura ainsi pu briller que de manière ponctuelle.

         La saison 2002/2003 s’avère pourtant pleine de promesses. Après un mondial passé sur le banc de touche avec l’Argentine, Marcelo semble revenir plus fort que jamais après une première journée très convaincante. Mais un nouvel attentat marseillais mettra à mal son retour au haut niveau. Alors que sa prolongation de contrat proposée par Campora n’est pas homologuée à cause de l’interdiction de recrutement du club, le renouveau sportif monégasque se fait sans l’Argentin, poussé sur le banc par une convaincante paire Rothen-Giuly. Dès lors, Didier Deschamps ne laissera plus la possibilité à Gallardo de s’exprimer, à l’exception de quelques fins de matchs où le joueur en manque total de confiance sera rongé par l’empressement et l’énervement. En fin de saison, après une victoire en Coupe de la Ligue dont il sera l’un des artisans, Gallardo réclame son départ à un an de la fin de son contrat et se laisse séduire par le projet marseillais. Refusant, sous l’impulsion de Deschamps, de renforcer un concurrent direct, la direction monégasque propose à l’Argentin une résiliation à l’amiable assortie d’une forte somme d’argent, à la condition de ne pas signer dans un club français. Gallardo retourne ainsi à River Plate par la petite porte.

       Marcelo Gallardo restera comme l’un des plus talentueux joueurs ayant évolué à Monaco. Ses exceptionnelles performances au cours de sa première moitié de carrière monégasque s’inscrivent dans le panthéon des hauts faits du club de la Principauté. Un bilan malheureusement terni par deux saisons loupées.

Carrière à Monaco

 

Saisons

Champ.

France

Coupe France

Coupe

Ligue

Trophée Champ.

Europe

Total

Mj

B

Mj

B

Mj

B

Mj

B

Mj

B

Mj

B

1999/2000

D1-01

C3

28

8

1

0

0

0

-

-

7

0

36

8

2000/2001

D1-11

C1

26

6

1

0

3

2

1

0

3

0

34

8

2001/2002

L1-15

-

21

3

3

1

2

1

-

-

-

-

26

5

2002/2003

L1-02

-

27

1

0

0

3

1

-

-

-

-

30

2

Total

102

18

5

1

8

4

1

0

10

0

126

23