Champion du monde junior avec
Maradona, Diaz est un joueur de classe, racé et intelligent, capable de
marquer et de faire marquer.
Sa première saison à Monaco est
prolifique en buts, mais par la suite, il cède volontiers son rôle de
buteur au jeune Georges Weah, qu’il abreuve de
caviars. Son expérience des grands rendez-vous, sa capacité à bien
comprendre l’adversaire et sa faculté à rester systématiquement lucide en font
un atout de choix pour Wenger qu’il réserve trop
souvent en 1991 comme l’ultime pièce stratégique à déployer pour basculer
une fin de match. La dernière passe lumineuse de sa carrière monégasque est
celle permettant à Monaco de remporter la Coupe de France face à l’ogre marseillais.
Gracieusement libéré de sont
contrat par Campora pour finir sa carrière en
Argentine, il n’oubliera pas ce beau geste présidentiel lorsque, devenu l’entraîneur
à succès de River Plate, il facilite les négociations pour la venue de
Marcelo Gallardo à Monaco en 1999.
Au-delà de son jeu éclairé, son
élégance dans ses déplacements et ses gestes sera l’élément le plus
marquant de son bref passage monégasque.
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