Après Tossero en 81, Pécout en 82
et 83, puis Krause en 84, tous déclarés non aptes
à succéder dignement au grand Delio Onnis, Monaco va à
l’orée de la saison 85 offrir sa chance à un nouveau joueur au poste
d’avant-centre : Philippe Anziani. Comme ses
prédécesseurs malheureux, Anziani sort d’une
saison exceptionnelle avec son ancien club. Comme ses prédécesseurs il a
brillé par un nombre important de buts, 18 en Championnat pour le compte de
Sochaux. Et comme ses prédécesseurs,
Anziani ne saura pas chasser le fantôme de Onnis.
Joueur
polyvalent sachant jouer ailier, avant-centre et même milieu de terrain, ce
n’est qu’au cours de sa dernière saison sochalienne qu’il se fixe
définitivement à la pointe de l’attaque pour le plus grand bonheur de
l’ensemble du football français qui voyait alors en lui le futur
avant-centre de l’équipe de France. A Monaco, le néo-buteur se révèle être
un attaquant possédant une technique en mouvement assez impressionnante. En
effet fort de ses expériences passées sur tous les fronts du secteur
offensif, Anziani se promène un peu partout sur
le terrain. Une activité soutenue qui va lui permettre de débuter sa saison
monégasque sur les chapeaux de roue : 10 buts en 5 matchs. Et puis
plus rien !
Certes,
son activité rend de fiers services au collectif et notamment à Genghini qui trouve plus facilement des espaces,
devenant tel Platini le meneur/buteur de l’équipe. Mais Anziani
lui ne marquera plus que dans de rares occasions. Au bénéfice du doute, Anziani eut une nouvelle chance en 86, qu’il ne saisi
pas et quitte Monaco, à son tour sur un constat d’échec.
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