Après
le relatif échec Francesco Guidolin, la direction
de l’ASM se met à la recherche d’un entraîneur expérimenté connaissant bien
le football français. Contre une indemnité envers le club Rennais, c’est
ainsi László Bölöni qui prend la tête de l’équipe
asémiste pour deux saisons.
Bölöni est dépeint comme un entraîneur sérieux et
rigoureux qui établit une certaine distance entre lui-même et ses joueurs.
Ses faits d’armes en tant qu’entraîneur sont jugés comme bons au regard des
moyens dont disposaient les clubs par où il est passé. On notera une
remonté en Ligue 1 avec Nancy, une solide place de 5ème avec Rennes et
surtout un titre de Champion du Portugal avec le Sporting
Portugal. En revanche, ses méthodes ont souvent été critiquées par les
joueurs dont il avait la charge.
Son
discours à la conférence de presse séduit les supporters et après une bonne
préparation d’avant saison, le roumain exige la pièce qui lui manque pour
instaurer un 451 offensif, à savoir un milieu relayeur de haut niveau. Il
l’obtient en la personne de Yaya Touré.
Pourtant, l’ASM va enregistrer, en ce début de saison 2006/2007, des
résultats catastrophiques. Bölöni fait montre
d’erreurs tactiques grossières et place souvent ses joueurs de manière
hasardeuse sur le terrain. De plus, des relations difficiles semblent
s’installer entre l’entraîneur et ses joueurs, venant encore un peu plus compliquer
sa tâche. Incapable de renverser la tendance et ayant perdu la confiance de
tous, Bölöni est démis de ses fonctions dès le 23
octobre 2006.
Une
décision qui semble « libérer » les joueurs, y compris ses propres recrues comme l’illustrera la satisfaction exprimée
ouvertement par Touré.
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